29 JUIN à PAMIERS ou
08 JUILLET à MIREPOIX
En 1930, il est nommé titulaire du Grand Orgue de Saint-Etienne-du-Mont, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1986.
De 1943 à 1973 il est chargé d'une classe d'harmonie au Conservatoire National Supérieur de Paris.
Sa magnifique carrière d’organiste est universellement connue, mais Duruflé compositeur fut révélé au grand public par la création de l’admirable Requiem (1947) qui, d’emblée, se retrouva régulièrement dans les programmes de concerts.
Plusieurs de ses œuvres – et pas seulement le Requiem – sont inspirées du chant grégorien auquel il était si attaché et sans lequel il ne concevait pas la musique.
Il
consacra aussi beaucoup de son temps à la
reconstitution, la transcription, l’arrangement et l’orchestration
d’oeuvres de
compositeurs tels que J.S. Bach, Fauré, Schumann ou ses maîtres
Tournemire et Vierne.
Il cessera de jouer en 1975 après avoir été sérieusement blessé dans un
accident de voiture.
Malgré l’insistance de son entourage, il cessera également de composer
à l’exception de sa dernière
œuvre, publiée en 1977, le Notre Père pour quatre voix mixtes, qu’il
dédiera à Marie-Madeleine Duruflé, "à
ma femme"
Le REQUIEM de Maurice Duruflé
Créé le 2 novembre 1947, Salle Gaveau, dans sa version avec Grand
Orchestre
et orgue, sous la direction de Roger Desormière,
le Requiem Opus 9 fut ensuite
retravaillé et publié en 2
autres versions dont celle pour soli, choeur et orgue seul.
C'est une version particulièrement soignée et d'une extrême
difficulté d'exécution, qui exige aussi un important travail de
registration.
C'est une des plus belles et émouvantes pièces de musique
française du XX°siècle. Sa Messe
cum Jubilo
(1966) existe également dans ces trois versions.
«
Le Requiem n'est pas un
ouvrage éthéré qui chante le détachement des soucis terrestres. Il
reflète,
dans la forme immuable de la prière chrétienne, l'angoisse de l'homme
devant le
mystère de sa fin dernière. Il est souvent dramatique, ou rempli de
résignation,
ou d'espérance, ou d'épouvante…/. »
Après de solides
études pianistiques couronnées par un premier prix en virtuosité au
Concours National de piano, Stéphane Bois est admis au Conservatoire
National de Région de Toulouse en 1991 dans la classe d'orgue de Michel
Bouvard.
Il remporte en 1994, après trois années d'études, la médaille d'or à
l'unanimité et avec les félicitations du jury.
La même année, il réussit le concours d'entrée national de Musique de
Lyon dans la classe de Jean Boyer et y obtient en 1997 son Certificat
d'Études Supérieures d'orgue avec la mention très bien à l'unanimité du
jury.
Organiste titulaire de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse jusqu'en
2004, Stéphane Bois est depuis titulaire du Grand Orgue Link de la
Cathédrale de Mirepoix.
II est invité à donner des récitals tant en soliste qu'en formation de
chambre, comme pianiste ou organiste, dans de nombreux festivals
internationaux, en France et à l'étranger.
Son disque enregistré sur le Grand Orgue historique Link de la
Cathédrale de Mirepoix s'est vu décerner le «Coup de coeur» du Magazine
de l'Orgue, la plus haute distinction discographique de la revue
bruxelloise.
Apaméen de naissance, Alex Rivals débute les études musicales à l'école
de musique de Pamiers. Ensuite il poursuit ses études au Lycée St
Sernin et au CNR de Toulouse.
Sur cette voie toute tracée, il découvre
le chant choral et la direction de choeur à l'université Toulouse
Mirail avec Alix BOURBON, et sera pendant plusieurs années choriste
dans son Ensemble Vocal.
Professeur d'Education musicale et chant
choral au collège Pierre Bayle à Pamiers, II partage sa passion du
chant choral en tant que choriste avec l’ensemble toulousain Archipels
(atelier vocal des Eléments) dirigé par Joël SUHUBIETTE et l'Ensemble
Baroque de Toulouse dirigé par Michel BRUN.
La direction de choeur l’a amené à animer la chorale du Foyer Rural de
Mazères puis l'Ensemble
Vocal de la Basse Ariège.
En 2007, il fonde l'Association Voix d'Apamée et forme l'Ensemble
Vocal Voix d'Apamée
Après une formation pianistique, la soprano Camille SCAVELLI entre dans
la classe de Stéphane Bois au Conservatoire
de Toulouse et obtient un prix d'orgue avec la mention très bien à
l'unanimité. Parallèlement elle obtient prix en formation musicale,
licence en musicologie et commence l'apprentissage du chant lyrique
avec Anne Bleuse Fondeville.
Camille obtient le prix de chant au
conservatoire de Paris en 2013 et poursuit un diplôme national
supérieur et un diplôme d'état (DE).
Après plusieurs expériences dans les choeurs du théâtre du Capitole,
elle développe son répertoire en tant que soliste. Elle chante
Mendelssohn, Berlioz ou Wagner. Elle joue dans la Sorcière du placard
aux balais de Landowski, Micaëla dans Carmen (Bizet) ou encore Mimi
dans la Bohème (Puccini).
On l'entendra aussi dans des œuvres d’auteurs
contemporains comme Andromeda de Jean Guillou et lors de ce concert, dans le
Requiem de Duruflé.
Olivier RASTOUIL aborde le chant avec Max Sugniaux,Florence Launay puis
Christian Nadalet.
Il participe aux choeurs supplémentaires
du théâtre du Capitole à Toulouse avec le lequel il prend part à des
enregistrements tels que Manon de Massenet, Romeo et Juliette de Gounod
ou Carmen de Bizet.
Au sein de la compagnie Opera Minima, il interprète
divers rôles dans des opérettes de Jacques Hoffenbach. Par la suite, il
intègre le choeur « Les Eléments » dirigé par Joël SUHUBIETTE puis
l'ensemble vocal « Archipels » au sein duquel
il se produit régulièrement.
II est également amené à chanter en
soliste à l'occasion de productions diverses: psaumes de Mendelssohn,
Requiem de Duruflé,
Requiem de Fauré, mélodies françaises et allemandes, ...